Compte-rendu de Pierre:
Deux jours de vélo de route dans des paysages magnifiques, le temps était de la partie et l’ambiance au sein de la meute excellente ! A renouveler peut être dans les cols alpins… voire pyrénéens !!!
1er jour : 4 cols, 95km et 2300m de dénivelé !!! ça cause déjà ! ça a l’air de rien mais les pentes du col des Chevrères et du col de Servance sont sévères et usantes. Les 6km de la planche des belles filles par contre étaient plus abordables même si les derniers 300m à 22% (voir photo !) se montent uniquement en danseuse ! Et dire qu’un certain Froome monte ça en 16’11 » !!! Par contre…la descente se fait à donf sur un revêtement nickel (tour de France oblige !!!) à 84km/h vitesse maxi pour moi !!!
Le soir, on est tous tannés : bières au camion, douches, promenade digestive jusqu’à la table d’orientation en attendant le repas (on y croise des adeptes du planeur en modèle réduit !), puis repas marcaire et tout le monde au lit !
2ème jour : 2 cols, 80km et 1500 de dénivelé !!! Après 25 bornes qui nous mènent vers l’Alsace, la première difficulté, le Col de Hundsruck où Denis retrouve ses jambes et nous met à l’amende est avalé . Succession de descentes, bosses et passages sur voie verte nous mèneront jusqu’à Sewen au pied du grand ballon qu’il nous reste à avaler !!! On se restaure d’abord au seul resto ouvert (et oui, c’est malheureux, mais lundi ou mardi, c’est la croix et la bannière pour trouver à manger là-bas !!!) où Denis négocie 6 repas d’extrême justesse, le patron ne prenant que des clients sur réservation (il en refusera d’autres se présentant après nous d’ailleurs !).
Bières fraîches et chapeau royal pour Sandrine à table et nous voilà repartis pour 9km d’ascension pour passer de 500 à 1250m d’altitude au sommet du ballon d’Alsace. Et là Denis, impérial nous montre que ses défaillances de la veille sont oubliées. On se regroupe tous au sommet où Sandrine filme nos arrivées successives et on enquille les 8 km de descente à slalomer entre les voitures (On tapera un « petit » 70km/h en vitesse de pointe ! ) qui nous ramène à Bussang. Vélos chargés et Loups changés, on s’en retourne vers notre Meuse qui paraît bien plate !!!
Un grand merci à Denis pour son organisation générale sans faille.
Compte-rendu de Denis:
On connait tous la chanson de J. Brel, « t’as voulu voir Vesoul et on a vu la Mer… »
Eh bien oui , Guillaume ,tu peux le voir en pièces jointes, on a pensé à toi , à la sortie de la « petite Finlande », pays des mille étangs, alors que nous dirigions vers LA MER !!!???, avant de « sauter l’ognon » … je précise, jolie cascade de 14m qui interrompt une faille glaciaire de Bussang à Besançon…
C’était fou d’avoir sous-estimé PIERRE, véritable Quintana dans le col des Chevrères, qui assurait un geste parfait, déroulait avec assurance sa rotation régulière des jambes, accompagné par Sandrine à la hauteur ( 1100m)..et qui nous surclasse avec maitrise.
Mais c’est Francis avec son 30 dents qui allait jouer les trouble-fêtes jusqu’au 20% finaux de la planche des belles filles (70), un gouffre irrémédiable pour JM qui observait avec stupéfaction Stef déguster sa binouze, sagement attablé à 400m du sommet !!!!!
Bolognaises avalées sur le pouce, avant de claquer une descente à 85kms/h pour JM !! pour en face, suer à grosses gouttes jusqu’au très long col de Servance..lieu de ramasse des brimbelles sauvages.
Restait plus qu’à rejoindre la ferme-auberge du Drumont à 1200m pour une vue à 360° sur Vosges, territoire de Belfort, Alsace, Haute-Saône.. pour une mémorable bouffe marquaire= 4 fois de la soupe, 3 tranches de lard, patates aux oignons, 3 fois de la salade,fromage jaune maison, munster fermier, tarte aux brimbelles, fromage blanc au kirch, BURP !!!!!!!!!!
Le lendemain est un autre jour dédié à l’Alsace et ses maisons à colombages et balcons fleuris, et « écrémage » dans le BALLON D’Alsace, dont Sandrine enverra sans doute, les vidéos????